La société Compuware, et plus précisément le cabinet Gomez, spécialisé dans les solutions d'optimisation de sites professionnels, a dévoilé, par l’intermédiaire du site TechCrunch, les résultats d’une nouvelle étude portant sur les navigateurs web et leurs rapidités respectives.

Les navigateur Google Chrome et Firefox arrivent largement en tête, devant leurs concurrents directs, à savoir Safari et Internet Explorer...

L'étude n'a pas été réalisée via une série de tests Benchmarks, ou des tests du même genre, qui sont faits dans un environnement de labo et qui prennent en compte les performances de chacune des prises en charge du HTML5. Elle se contente de tests sur des pages classiques, que l'internaute sera susceptible de consulter sur la toile. En d'autres termes, il s'agit avant tout d'analyser les performances des navigateurs en mode d'utilisation classique/standard.

Notons que le navigateur Opera n'a été pris en compte, alors qu'il a su tiré son épingle du jeu lors de ces dernières années.

Comme vous pouvez le constater sur le graphique ci-dessous, deux types de données sont présents au sein de cette étude : le temps de chargement total (barre bleue) et le "temps d’apparition" de la page (barre verte), même si cette dernière n’est pas entièrement chargée (ne tient pas compte des fichiers JavaScript chargeant eux-mêmes des données en "arrière-plan"). Vous pouvez également observer que plusieurs versions de chaque navigateur ont été testées, afin d'élaborer le comparatif le plus complet possible.

Google Chrome s'affiche en réalité comme le navigateur le plus rapide actuellement. La rapidité, c'est justement l'argument mis en avant par Google.
Pour parvenir à cette conclusion, le cabinet Gomez a réalisé environ 1,86 milliards de mesures sur 200 sites distincts, et échelonnées sur une période d'un mois.

Google Chrome v12 est le plus rapide en ce qui concerne le temps de chargement complet, avec 3,43 secondes en moyenne. Mozilla Firefox v5 devance néanmoins ce dernier en ce qui concerne l’affichage de la page (2,18 secondes en moyenne).

Leurs concurrents directs, à savoir Safari et Internet Explorer, semblent être les plus mauvais élèves, même si les nouvelles versions de chacun de ces navigateurs ont pu permettre de diminuer les temps de chargement. Safari et Internet Explorer ont donc nettement progressé en termes de "vitesse", gagnant plus d'une seconde, selon les chiffres qui ont été publiés. Ils ne sont pas loin...

D’autres données plus complètes seront communiquées ultérieurement.